L’INDOCHINE

L’Indochine française recouvrait 3 zones : le Laos, le Cambodge et la région correspondant à l’actuel Vietnam qui comprenait l’Annam, le Tonkin et la Cochinchine.

Pour le voyageur du début du siècle dernier l’aventure commençait à Marseille : il fallait 30 jours aux bateaux à vapeur pour atteindre Saïgon avec escale à Port Saïd, Djibouti, Colombo et Singapour. Deux compagnies assuraient la liaison : la Compagnie des Messageries Maritimes et la Compagnie des Chargeurs réunis.

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En 1930 la colonie française comptait seulement 20 000 personnes, militaires, négociants, fonctionnaires…, pour 20 millions d’Indochinois.

Sur 300 peintres français qui ont été répertoriés comme ayant travaillé en Indochine la majorité reste relativement inconnue, seule une quarantaine d’artistes offre des informations qui permettent de retracer leur parcours ; ce sont en général les peintres « officiels » c'est-à-dire ceux qui ont obtenu une bourse comme Raymond Virac. Certains de ces peintres s’aventurèrent ça et là dans le pays, les uns se fixèrent pour un temps, d’autres enfin poursuivirent leurs voyages au hasard des prix et des missions qu’ils obtinrent.

Le point commun à tous ces artistes était « le désir de renouvellement », le besoin de donner un nouvel élan à leur art grâce à la découverte de civilisations lointaines et différentes.

Raymond Virac

Source : « L’Indochine : un lieu d’échange culturel », Nadine André-Pallois - Presses de EFEO

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